Le monastère de Pedralbes

Samedi dernier, profitant de la visite de madrilènes et de turcs, et d'un loooooong weekend dû à la Saint Jean, nous avons fait un peu de tourisme de proximité. Direction... Pedralbes, le quartier où si tu n'habites pas dans une maison de 400 mètres carrés avec jardin de 3 hectares t'as foiré ta vie. Apparemment (je viens de l'apprendre, là, tout de suite, love Viquipèdia), Pedralbes a été fondé au début du XXème siècle sur le même principe que le Parc Güell (par les mêmes, les Güell): créer une cité jardin où la nature et les constructions se fondent dans un ensemble harmonieux. Comme le Parc Güell, ça a chié, ils ont donc donné les terrains au roi Alfons XIII (je vous fais la traduction rapide du Wikipédia catalan, de rien, tout le plaisir est pour moi).
C'est en fouinant sur un blog (que je recommande, ainsi que celui ci) que j'ai eu l'idée d'aller faire un tour au monastère, parce que pour y arriver, il faut le vouloir. Loin des sentiers touristiques, assez mal indiqué (Non, la "rue du monastère" n'est pas un panneau. Heureusmenet que nous sommes de fins detectives et que nous avons déduit qu'elle menait au bâtiment. On est fort..), c'est pourtant une très belle excursion pour s'échapper du centre bondé et de la chaleur étouffante qui s'était emparé de la capitale catalane.
(toutes les photos sont de Xevi)

On y accède par une petite rue qui ne déparrait pas à Gérone.



L'intérieur du Monastère est IMPRESSIONNANT. Un cloître à trois étages borde un jardin botanique au milieu duquel trône une fontaine imposante.


Il y a des gros gros GROS livres de musique et de chant.



Dans l'un des angles du cloître, juste à côté du puit centenaire (toujours rempli d'eau), se trouve cette fontaîne, décorée pour l'occasion du Corpus Christi. Depuis quelques années, la mairie de Barcelone a décidé récuper les traditions liées à cette fête, dont "l'oeuf qui danse". Vous le voyez, l'oeuf, en équilibre sur le jet d'eau? Depuis 1637, la tradition veut que l'on fasse "danser" un oeuf sur toutes les fontaînes des cloitres, jardins et patios. Les origines de cette danse particulière se perdent dans les brumes de l'histoire: exaltation de l'eucaristie (représentée par l'oeuf) par dessus le calice (la fontaîne) (oui, c'est cryptique, je comprends rien moi non plus), représentation de la plénitude de printemps, éclat de la fécondité, renaissance de la vie, simple amusement pour faire patienter les nobles attendant la procession... À vous de choisir!

Commentaires

Xevi a dit…
Ouiiii, c'était très jolie. La destination parfaite pour échapper des principaux lieux d'interêt un week-end blindé de touristes!
Elo de Lille a dit…
Qu'est-ce que t'écris bien Manue !! C'est beau !!!