La coupe du monde chez les vainqueurs

Pas pareil qu'en France, ça, c'est sûr, rien à voir. Bien que je sois en Catalogne, l'engouement provoqué par la sélection espagnole est palpable (peut être parce que, comme hier, 7 des footballeurs sélectionnés sont du FC Barcelone?). Toujours est-il qu'hier, lors de la demi finale, ça hurlait sur les balcons. J'avais suivi les derniers matchs grâce aux pétages de plombs des voisins, là, c'est la victoire qui a été célébrée à grands coups de pétard, klaxon, de "viva españa" (ce cri, y'a bien qu'un match de foot qui permet de l'entendre ici) et de hurlement de joie.
Bon, jusqu'ici, rien de très intéressant. Là où le bat blesse, c'est quand les commentateurs du match se laissent aller à leurs réflexions profondes à la télé. En quelques phrases, voilà l'état d'esprit qu'ils dégagent :
- Non mais mets-y une faute, ça ne se verra pas!
- Laisse toi tomber, c'est penalty assuré!
- Non mais y'a pas faute là (alors que sur le replay en gros plan on voit bien le joueur espagnol écraser sa main sur la tronche du joueur adverse).
C'est du bon esprit à distribuer, du fair play jusqu'ici jamais vu, un vrai plaisir pour les oreilles! On verra dimanche soir si leur chauvinisme agressif supporte la pression de la finale! Paul le poulpe avait raison!

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