La chaudièèèère de la maison, tout un poème

Comme ça fait longtemps que je ne vous ai pas abreuvé de mes histoires de galère domestique, en voilà une pour combler votre manque.
La semaine dernière, vendredi, la chaudière de la maison a rendu l'âme. C'est une de ces vieilles machines à gaz, qu'on doit allumer en appuyant sur un bouton qui fait "clac clac clac", qu'une petite flamme bleue apparait, et que si on relache le bouton, la petite flamme disparait. Une bonne minute, qu'il nous fallait, pour que le feu reste allumer pour de bon. Et depuis quelques temps déjà, elle s'éteignait toute seule, la vilaine. C'est jamais très cool de se retrouver sous la douche le matin, pas réveillé pour un sou, à attendre que l'eau chaude arrive - elle n'arrive jamais. Pour être certain que l'eau reste chaude (et que la petite flamme devienne donc bien grosse), il fallait une fois la chaudière allumée, faire couler l'eau dans l'évier de la cuisine. De là, filer à la salle de bain, ouvrir le robinet du lavabo, retourner à la cuisine couper l'eau, recourir à la salle de bain, hop hop, sous la douche et fermer en inondant toute la pièce le robinet du lavabo. Là, plus de doute, après la douche, j'étais réveillée...
Et là, d'un coup, au moment où la vague de froid venue de l'est et des spoutniks nous envahit, cette vieille peau de chaudière décide que le moment des douches froides est advenu. Petit coup de fil au proprio, qui ne répond pas et met 3 jours à nous rappeler. Bon, au final, cette histoire n'a pas trop d'importance, puisque le soir même, Diego a réussi à coup d'électrochoc ou de mots doux, on ne saura jamais, à réanimer la bête. Et c'est reparti comme en 40, comme quoi, il fallait qu'elle ressuscite pour arrêter de nous enquiquiner.

Commentaires

Dominique a dit…
BRAVO à Diego!!!!!