Ma main, dernière!

Vous vous souvenez tous que je me suis réveillée y'a de cela un mois avec ma main droite toute gonflée, impossible de bouger mon petit doigt, ça faisait trop mal. Vous vous souvenez certainement aussi de mes errances dans le système de santé espagnol, errances m'ayant conduite nulle part, vu qu'au final je n'avais pu voir aucun médecin faute de carte de sécu. J'ai profité de ma semaine en France pour aller me faire faire une prise de sang. Yihaaaaaaaaaaam tout va bien! Enfin... Hmmm. Tout, jusqu'à ce qu'hier, chez ma soeur à Toulouse, je crâne en montrant mon analyse, en lui tendant à bout de bras en disant: "Mouahahah regarde je peux continuer à manger du brin!". Et là, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que la feuille avec un recto, soit, mais aussi un verseau. Oups. Je ne vais pas étaler ici mes résultats de Biochimie (nfs, gaz des sangs, cimie, iono), mais bon, en GROS, faut arrêter de manger de la crème fraiche à la cuillère, de lécher l'assiette des bravas une fois terminées les patates et de regarder les légumes comme s'ils étaient des petits aliens.
L'un de mes résultats allait dans le sens du diagnostic téléphonisé de mon papa lors de ma crise aille aille mon doigt. Il avait évoqué la possibilité que ce soit une crise de goute. Donc hop hop je me rends sur Doctissimo pour me renseigner sur cette maladie évoquant à beaucoup le moyen age et les contrées reculées. Les crises de goute surviennent en effet pour 90% des cas chez les hommes de plus de 35 ans. Sinon, pour les femmes c'est chez les ménopausées. La fréquence est de 0,3% en Europe, mais de 8% chez les Maoris. L'articulation de prédilection est le gros orteil.
Conclusion : ou j'ai vraiment pas d'pot, ou je suis un maori de plus de 35 ans ménopausé avec un gros orteil à la place du petit doigt.
photo du site de travel.nationalgeographic.com
Adieu, donc, veau, vache, cochon, couvée. Enfin, plus adieu bravas, jamón, churros, donuts...