Benidorm!

Après cet arrêt mon foie bien agréable à Alicante, me voilà assise dans le tram, direction Benidorm, pù habitent en ce moment mes Grands Parents. Trajet ô combien sympathique, le tram passant au bord de la mer entre villas charmantes et tours d'hôtel défigurant la côte, j'ai eu droit en 30 kilomètres au désastre qu'ont causé ces 40 dernières années de construction sauvage sur la Costa Blanca. Je vous avais épargné la photo de Benidorm l'autre jour, vous régalant d'une MA-GNI-FI-QUE vue de l'île au large, je ne peux pas me taire plus longtemps. Benidorm, c'est ça :
mais surtout ça :
Je vous l'ai mis avec une petite photo de Pierre, mon collègue de boulot, et sa copine Marta, qui y sont arrivés jeudi matin et reparis samedi soir, pour profiter de la pluie. On ne peut pas dire en effet que le temps ait été très clément avec nous! Heureusement, on a eu le temps d'aller à la plage le vendredi matin, faire un plouf dans l'eau (si si c'est vrai, regardez!).
Bien nous en prie! Après resto Paella (miam miam!!!) et sieste, on a tout juste eu le temps de faire un tour dans la vieille ville (!) de Benidorm, entrer dans un café se poser et flatsh, la drache nous est tombée dessus. On ne pouvait plus sortir, ça soufflait et pleuvait comme jamais. Les chaises et les tables de la terrasse du bar ont été balayées, les processions (ENCORE ELLES!) de Benidorm annulées, et ça a duré 3h, minimum!
On a fait contre mauvaise fortune bon coeur, et sympathisé avec les gens du bar, à savoir un groupe de djeuns de Toledo venus là comme nous pour le weekend, à base de chansons/guitare, au final, très bon moment!
Quand on a pu enfin sortir de l'endroit, la nuit était déjà tombée depuis belle lurette (lurette, hehehe), et nos estomacs gargouillaient d'impatience. Direction le Burger King, donc, et hophop un gros burger dans le ventre. Après ça, la faim me taraudait toujours, j'ai donc eu l'idée lumineuse d'aller m'engloutir un Hot Dog dan sun snack quelconque. Le Hot Dog, je l'ai mangé pendant deux jours, tout ce qu'il voulait, c'était ressortir vite fait de mon ventre. J'ai lutté avec lui, il a gagné plusieurs batailles, mais pas la guerre!
Revenons-en au vendredi soir. Après cette alimentation frugale, nous avons dirigé nos pas vers le quartier anglais de Benidorm, histoire que Pierre et Marta puissent voir de leurs propres yeux à quel point les anglais ont envahit la ville. On dirait une colonie anglaise/allemande/hollandaise, Benidorm. Pour commander dans les bars,il faut savoir parler anglais. Et c'est encore plus vrai dans le quartier anglais, qui porte très bien son nom. Nous sommes entrés dans le premier pub venu, et bon choix! Musique disco style Charlie et ses drôles de dames (voir La croisière s'amuse), ça changeait du boom boom sortant des bars voisins. Soudain, la musique s'éteint. Et là arrive sur la piste de danse un "clown" anglais.
Sas blagues? Bon, ben celles que nous avons comprises malgré son accent à couper au couteau portaient sur :
1. les femmes
2. les pakistanais
3. les pakistanais gays
4. les fausses bites en plastique, dont une pendait sous son short, ah. ah. ah.
Il nous a tué, le clown. On n'a pu eu qu'à rentrer après ça, vidés que nous étions de notre énergie... Le lendemain, nouveau resto avec le papy et la mamie, dans la montagne cette fois.

Je vous rappelle que je luttais contre le hot dog. L'arrivée de tapas à profusion m'a donné des sueurs, mais j'ai quand même réussi à lui dire "et tac!" au hot dog, en avalant un bon petit lapin à la braise, miam miam! Au retour, on a déposé mon Papy et ma Mamaie (avec leur voiture, hehehe) à Benidorm, et nous sommes partis à Altea, petit village tout c'qu'y'a de plus rustique touristique à une dizaine de kilomètres de là.
On en a protifé pour laisser Domita jouer un peu.
Le temps s'était un peu découvert, ça nous a permi de profiter du village tranquilement!
Le soir, après avoir déposé Pierre et Marta à l'aéroport d'Alicante, je suis rentrée me coucher bien tôt, histoire de requinquer mon petit ventre, avec un bon bouquin et une grosse couverture! Le lendemain, plage de nouveau, puis au revoir à Papy et Mamie qui nous ont si bien reçu, pour retourner à Madrid... Argh, l'idée ne me disait guerre, je sentais comme une ombre malfaisante au dessus de moi. Aaaaaaaah je faisais bien de me méfier! Entrée en dernière dans l'avion (j'avais pas envie de faire la queue!), il n'y avait plus de place pour ma valise. Pas grave, aller, grande princesse, je leur donne l'autorisation de me la descendre en soute. Oh merde, une fois en altitude, je me rends compte qu'ils ne m'ont pas donné de code barre ni rien, que ma valise erre l'âme en peine sans étiquette dans la soute direction l'aéroport de Madrid, ses 4 terminaux et ses centaines de milliers de passagers. Argh! Pas de panique! Je sors tranquilou de l'avion, regarde les panneaux "vos bagages sont en salle 5". Direction salle 5, donc. Heu. Y'est pas marqué Alicante. Nulle part. Au secours Madame c'est où que j'dois aller???? Elle m'indique là, au fond à gauche. J'y vais, je suis ses indications, et me retrouve dans le couloir de l'aéroport, à côté du métro. Côté DEHORS, quoi, là où les gens n'ont pas de ticket. DIANTRE! AAAAAAAAAH PANIQUE PANIQUE! VALISE SANS ETIQUETTE! MANUE DEHORS! AAAAAAAAAAAAAAH! Je jette un oeil paniqué à mon portable. AAAAAAAAAAAH! MINUIT DIX! AAAAAAAAAAAH! Le métro s'arrête à 1h30, j'ai trois métro différents à prendre pour arriver chez moi, ÇA VA ÊTRE JUSTE! Et ma valise! Où est ma valise?????? Je marche vite vite (j'allais quand même pas courir) jusqu'au terminal 1, là où est sensée être ma ptite valise rouge, tournant laconiquement sur les tapis. Les seules pensées qui traversent ma tête sont : adieu mon appareil photo et les souvenirs de vacances, adieu mon petit ordi, adieu mes bouquins et adieu 40€ de taxi pour arriver chez moi... Bon, finalement, j'avoue, tout s'est arrangé, j'ai montré ce qui restait de mon billet d'avion trituré au guarda Civil de la porte d'arrivée, baffouillé deux mots (alicante maleta je pense), vu de loin ma valise rouge m'appelant, et hop, direction le métro en courrant cette fois-ci. Panique, une fois n'est pas coûtume, pour rien. J'ai fini par atteindre mon doux foyer à 1h40, ayant attrapé les dernières correspondances de chaque métro. Home Sweet Home!
Et pour finir, aller, je ne peux pas ne pas vous la montrer. Voici l'un des exemples des "shows" du quartier anglais. Attention, ça peut faire chavirer l'estomac...

Commentaires

Inma a dit…
wow vaya dramón ...