Vendredi soir à Madrid

Hier, je me suis levée avec un mal de bide sans nom, donc hop hop on reste dans son lit, on y est tellement mieux...
Le soir venu, je ne pouvais malheureusement pas continuer ma loque attitude, ayant 2 copines ici en mode touriste. Donc, hop hop, apéro à la maison suivi de déambulation sans fin dans les rues de Madrid. Hier soir, c'était la Nuit des Théâtres, avec des spectacles gratuits un peu partout. A côté de chez moi, y'a un truc à base de percutions et de danse, dans l'un des gros théatres du centre. Ils faisaient une spéciale gratuite dehors, sur la place, dans la soirée. Le plan était d'y aller. Mais bon... On commence à les entendre, on y va? oui? maintenant? ah mais nan j'dois aller aux toilettes! ah, t'as des verres en plastique? on attend qui? c'est bon? ben ouais, mais c'est fini aussi :) mais pas grave, comme à chaque fois qu'il y a ce genre d'évenement dans Madrid, les rues se remplissent, les places deviennent de grands espaces dédiés aux petits jeunes et à leurs petits groupes. On était bien, là, justement, sur la place de Tirso de Molina, à côté de mon humble logis, quand a débarqué tout un régiment de flic à casque et matraque, prêts à en découdre si le besoin s'en faisait sentir. "Dégager, aller, la fête est finie, on s'en va!". Bonjour aussi. Merci la loi anti-botellon, qui leur donne tout droit pour déloger les gens. Argh! Mais pas grave, on a commencé notre migration vers l'autre côté de la ville, direction Malasaña (oui, comme la chanson de Manu Chao). Nous sommes passés devant une peinture sur le sol que je ne peux pas ne pas vous montrer.
Le gars a du passer un temps fou à faire ça, j'espère que les 2 bouts de cartons qu'il a mis sur les côtés pour demander qu'on respecte sa peinture auront servi à quelque chose et qu'il ne se retrouvera pas avec un truc genre gribouilli vomiteux ce matin!à partir de là, ça a été bar pourris et squattage dans rue ou place, en fonction de la présence policière, on a rejoint mes collègues de boulot qui esquivaient eux aussi nos amis les flics, et les heures ont passé sans qu'on les voit. Soudain, oh, mais que vois-je, 3heures du matin, on va ptête se bouger les fesses jusque la maison, parce que c'est pas d'tout ça, mais aujourd'hui, on va à Salamanca, 2h de route, on a besoin de faire un piti dodo avant, parce que Petiwelle sinon elle va crasher la voiture!
Papa, une petite photo pour toi et maman, pour le nom de la rue, hop hop

Commentaires

Dominique a dit…
Ouais!Tiwelle!Mais t'as plus mal?Et tu vas conduire sans avoir dormi beaucoup...J'aime pas!El perro de san Roque no tiene rabo perro Ramon Ramires se loa robado!!!!Ha!Mais!