Manue’s letter 22.01.2009

Wesh wesh!
Avant de commencer, je tiens à vous adresser mes plus plates excuses concernant l’absence de la Manue’s letter de la semaine dernière. Je sais qu’il vous est difficile de vivre sans, que tous les jeudis, ovus attendez fièvreusement l’arrivée dans votre boîte mail de ces quelques pages au rythme alletant, et lorsqu’arrive 23h59, que tout espoir s’évanouit et qu’il vous faut retourner à votre morne vie sans d’autre intêret que la lecture de cette bouffée d’oxygène du milieu de la semaine, c’est tout un monde qui s’écroule. Aaaaaah, pour tout cela, vraiment, pardon...
Après ces entrefaits (pas trop entre vu qu’au début mais c’est pas grave), voici les raisons de la non écriture de mon journal de bord. Lors de la dernière édition, je vous contais mes aventures festives de fin d’année. L’année a commencé quant à elle à toute vitesse. Le retour au travail plutôt sportif (départ d’une des filles du département international = plus de travail pour tout le monde, ils ne comptent pas la remplacer de si tôt...). Tempête de neige sur toute l’Espagne, le 9 janvier, depuis mon bureau, tout était blanc :

Il a commencé à vraiment neiger vers 9h30 du matin. Manque de pot pour moi, lorsque je suis partie de chez moi, il ne tombait que quelques flocons bien innocents. J’ai donc eu la brillante idée de prendre mon vélo pour me rendre au travail. Aaaaaaaaahah quelle graaaaaaaaave erreur... Il tombait des flocons dans mes noeils, mes cheveux se sont dressés, gelés, sur ma tête, je n’étais qu’un gros bonhomme de neige frigorifié losrque je suis arrivée au travail. J’étais en plus bien bien fatiguée, du à la raclette de la veille au soir chez Adrien (3ème raclette de l’année, record battu je pense). En plus, hmm, j’ai roulé sur un truc (non non pas un flocon), pneu arrière crevé pa 2 stations de métro du bureau. Ça m’a pas découragé, j’ai continué stupidement à rouler, sur la neige dans le froid le pneu arrière dégonflé jusqu’au travail. Mouahaha... Toute la journée, il m’a fallu, pour me réchauffer!!!
Le weekend, virée à mon magasin préféré où je dépense depuis septembre tout mon argent, le bien nommé Ikea! La mission : acheter un lit et une table pour la maison. On est parties à 3, on est revenues le coffre ouvert, la table et le lit dépassant bien bien, une plante verte prenant l’air par la fenêtre du passager avant, et le conducteur (en l’occurence moi) les genous dans le volant, à rouler à 70km/h sur l’autoroute. On se faisait klaxonner, les gens rigolaient à nous voir tenter de nous frayer un chemin à travers les rues tortueuses du centre de Madrid. Mais ça valait la peine!

J’ai maintenant un lit plus grand que la chambre, me voilà enfin installée pour de vrai, je peux commencer à creuser mon trou dans le lit à l’endroit où je fais le cocon pour dormir, et à l’endroit où je m’assoie pour regarder mes séries d’associale de base :D YOUHOU!
Hier soir, j’y suis retournée, à Ikea, pour acheter les chaises qu’il manquait. Comme d’hab, j’ai testé les plaids et divans comme une petite malheureuse.

L’opération Ikea (pas le testage de meubles, mais le cracage de carte bleue) valait la peine. L’appart se transforme petit à petit en quelque chose, on peut maintenant inviter des gens à venir manger sans devoir se serrer à 15 dans la cuisine.

En parlant d’inviter des gens à manger, j’ai réussi à ne pas intoxiquer mes anciens et mes nouveaux colocs lundi dernier au dîner. J’ai fait une tarte au maroilles, qui, selon eux, était TRES BONNE (si si c’est vrai d’abord). Et c’est MOI qui l’ai faite!

Regardez, le doigt à droite me montre. C’est donc bien moi la cuisto, mouahahaahhaha!
Pendant une semaine, je me suis faite envahir par une copine basque, Maitane, qui était venue passer des concours dans la grande capitale (maouahaha). Ça a été l’occasion de jouer au guide une fois de plus, de revisiter les endroits 100 fois arpentés mais jamais assez, de faire le tour des bars à tapas, de jouer au touriste, en somme, rôle que je ne tiens pas si souvent que ça en fin de compte ici. Je l’ai abandonnée chez moi le vendredi soir pour aller passer le weekend à Toulouse, chez ma soooooooeur, à manger/dormir. Le dimanche matin, au marché des bérets (ben ouais, regardez :

), on est tombé sur l’homme aux zenfants. Il s’installe sur l’un des trottoirs du marché, avec tous ses instruments et ses jouets, et forme un orchestre de gamins de 4 ans. C’est parfois réussi, parfois un carnage, parfois juste emmerdant.

Le marché m’a donné l’occasion de craquer complétement niveau fromage (pour 40€ que j’en ai eu, vindedjious!) qui partiront la semaine prochaine avec mes collègues de boulot.
Sinon, ben rien d’autre. C’est déjà pas mal, vous m’direz! Dans l’appart, on commence peu à peu à sortir de nos attitudes de grizzli, il nous arrive même de manger ensemble de temps en temps, bref, on arrive enfin à se parler et à instaurer une ambiance plus chaleureuse dans ce qui n’était qu’au départ qu’un espace partagé par la force des choses. Ça fait plaisir :p
Je vous laisse sur ces dernieres mots d’amour bucolique colocatairien, et à la semaine prochaine!
Beso,
La Manue

ps : (ahah, ils sont de retour!)
Pute et Bof : merci pour le weekend! ahah, j’attends l’addition!
Merci à Hélène la couz, ma maman, Elodie BID (mouahaha), Pute, Nath, Ali, Xevi, Inma, Marcos (arrête de draguer sur MON facebook!), Adrien et Maite pour commentaires sur mes magnifiques photos
Tran, ta soeur elle pue!
Hervé, poke poke poke poke poke poke poke poke poke poke
So, c’est quand que tu m’invites à Malte?
Ceci, on se voit jeudi prochain!
Marcelo, muita obrigada for the translation! you’re sweeeeet!
Aurélie, prépare toi, ça va être la fête!
Carlos, que es eso des catacombes??? aaaaah! :P
Zezette, bon, ça commence à bien faire là! n’a marre!
François, bonne année à toi aussi! donne des nouvelles, vindedjious!
Inés, voy a intentar de escuchar tu show esta noche, si consigo conectarme! aaaaaah que bien!!
Naveen, Im not gonna change my profile picture for a 4 year old one :p jejjejeje! how are you??
Nath, non non je ne vomis pas dans la bouche de mes petits, mais c’est pas loin
Vaness, t’as eu une réponse?
Mai, pareil, mais rien à voir?
Onetti, llamame cuando acabes, que ya basta!
Les filles, cool d’avoir vos mails!
Lisouille, courage, c’est le début le plus dur...
Diane, je t’envoie tout ça le plus vite possible,
Martin, bonne année à toi! désolée, l’autre jour je n’étais pas sur internet
Yannick, j’ai l’impression que tu fais exprès, à chaque fois que tu me parles, mon patron est dans le bureau!!
Bonne Maman, arrête de partir en vadrouille, à chaque fois que j’essaie de t’appeler ça sonne dans le vide! n’a marre! aaaaaaaaaah!
Papy et Mamie, pareil, j’vous appelle bientôt!
Papa et Maman, je reserve votre hôtel dès que je peux! aaaaaaaah ouais!!!
Les zots, bonjour quand même hein!

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