Manue's letter 18.12.2008

VU le jeudi que j’ai eu, j’ai bien fait d’avoir anticipé la dernière news letter. Au final, peu de productivité, mais beaucoup d’emmerdements. Quand 19h est arrivée, je me suis échappée vers la sortie (en mettant petit à petit mes affaires dans l’entrée, pour ne pas être remarquée), et hop hop direction Salamanca! Dans la voiture, deux français (un collègue de boulot, Piette, et moi), un allemand qui était en erasmus à Lille il y a 3 ans et un russe connu l’année dernière à Leipzig où il était le videur à l’entrée d’une boite/salle de jeux/piscine/salle de spectacle, bimbotown,
un concept un ptit peu difficile à expliquer et qui depuis à fermer ses portes. Sur la route, j’ai fait le plein le moins cher de tous les pleins que j’ai jamais fait :

Arrivés à Salamanca, nous nous sommes rendus compte de l’importance que revêtait cette soirée pour les étudiants. Noche vieja universitaria, ou Nouvel an des étudiants. Le 11 décembre. La plaza mayor remplie à craquer, 30 000 personnes selon les journaux du lendemain, hurlant le décompte pour arriver à minuit et chantant joyeux noel et bonne année. Le 11 décembre.

Drôle! Les rues du centre ville était bondées, les bars aussi, tout le monde avec perruque, chapeau de Noel, cotillon et tutti quanti!
Grace à l’accueil toujours chalereux d’Alicia et de Sonia sur place, on a passé une supeeeeeeeeer soirééééééée!
Retour à Madrid le lendemain, à 5 dans la voiture ce coup-ci (JB récupéré à Salamanca), et au milieu du chemin, on s’est arrêté pour faire joujou avec la neige qui fondait dans les champs sur les bords de la route. Bon, ce n’était plus vraiment de la neige, faut dire, plus de la glace, mais ça nous a requinqué de faire les cons face au soleil couchant. Je vous laisse apprécier la lumière qu’il y avait à ce moment là.

Weekend de glandage total en journée, et du grand n’importe quoi dans les soirées. Après le repas de Noël de mon travail (on s’est tous retrouvés au resto pour se péter le bide comme des poooooooorcs, c’était bien cool. Elodie, je t’épargne la photo même si ça me démange terriblement...). J’ai profité d’un réveil prématuré le dimanche pour aller faire un tour au rastro (beau temps, un plaisir!), puis retourner me coucher pour le reste de la journée. L’approche de Noël rend mes patrons plutôt stressés,
pour rester gentille. Le départ de beaucoup de personnes du bureau direction leur pays respectifs vide peu à peu les locaux, la semaine prochaine risque d’être étrange étrange.
Je vous ai fait un petit reportage de mes trajets en vélo quotidiens hier matin, histoire de vous donner une idée de ce que je subis chaque matin. Comme je ne commence qu’à 10h, j’ai au moins la chance de ne pas pédaler dans l’obscurité à l’aller.

Mais...mais... là, tout se complique. Les taxis débarquent, les bus stoppent tous les 10 mètres, les voitures brulent les feux rouges... Ca donne un bordel comme :

et ça toute la route. Aaaaaaargh.
Mais chaque par je ne sais quel miracle, j’arrive vivante au boulot (où l’on m’appelle Poulidor ou Indurain, ça dépend...). Je gare mon vélo dans le parking là, là, juste en face d’un “prohibido aparcar”, ou “interdiction de se garer”.

Mouahahahaha je me gausse!
Bon, aller, j’arrête de vous ennuyer avec mes histoires qui n’interessent personne, et je vous quitte sur ces deux photos que j’ai tirées avec mon nouvel objectif ramené par le père noel ebay, ma cuisine a l’air ENORME comme ça!

Info de dernière minute : hier, chuis allée faire un tour à ikea histoire d’acheter un matelas digne de ce nom. J’ai donc garé la voiture dans la rue, en bas de chez moi. La période des fêtes rend le stationnement en zone autorisé impossible. Je m’suis donc garée sur le troittoir, en prenant bien garde de ne pas boucher entrée de garage/sortie de secours/voie de bus. A minuit, j’ai regardé par le balcon pour voir si une place s’était libérée. Nope. Rien. Donc hop, au dodo sur mon matelas tout neuf, reveil à 8h pour changer la clio de place. A 8h, donc, je me leve, je mets pull et chaussures à l’arrache, me penche au balcon, et là, plein de places vides partout. Ah. Tiens. D’ailleurs. Là aussi. Là où était ma voiture. Une place vide. Cool, je vais pouvoir la changer d’endroit et retourner me coucher pour une heure. Heu. Hein? QUOI? MA VOITURE? Ben ouais, à force de me gare n’importe où, est arrivé ce qui devait arriver. La fourrière est passée par là et ne m’a même pas laissé de petit mot en souvenir. Dans mon malheur, j’dois avouer que j’ai quand même de la chance. J’ai du payer les frais de fourrière, mais pas les 150000 pv que j’accumule depuis mon arrivée en Espagne (plus ceux d’il y a 2 ans...). Ouf! Bref, budget cadeaux de Noël entamé sévèrement... Argh!!!
ps: merci à Hervé, Clara, ma moman, mon papa (pour rire de la fourrière, ah.ah.ah), Tran, So, Vaness, Caro et Nao (pour passer leur journée sur facebook), Nath (pour passer ses journées à se morfondre sur sa pate folle), Marcelo (I KNOOOOOOOOOW!!!!!), tous ceux qui ont laissé des com sur la photo de mon mur, Hélène pour ton message (de riiiiiiiiiiien), et bienvenue à Tonton Daniel sur la liste!

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