Toute aventure commence par un imprévu, celle ci n'échappe pas à la règle. Samedi dernier, au programme, parapente. Le vendredi soir, le responsable de l'école m'appelle pour me dire que, et bien, ça ne va pas trop l'faire, là. Peu importe ! Dihttp://www.blogger.com/img/blank.gifrection la Noguera, avec une once d'espoir persistant. Au réveil, le samedi matin, le ciel était bleu, mais bleu ! Je saisis mon téléphone, et j'appelai l'école. La réponse fut tout aussi laconique que la veille. Non, là, non. En y regardant de près (en sortant dehors, en fait), d'un côté, le ciel était bleu, mais de l'autre, de gros nuages menaçants prenaient du terrain, poussés par un vent puissant. Pas grave !
Armées d'une carte des sentiers de randonnée de la région, nous avons décidé de nous faire une petite balade en direction des Gorges de Mont-Rebei. 18 kilomètres aller-retour, une broutille. Ahah.
Là, il a commencé à pleuvoir, un peu.
On a changé d'idée, et on est parties direction el village d'Àger, pour faire un petit bout d'un autre chemin de randonnée qui suit le tracé d'une voie romaine.
Là, il a plu, plus fort.
Nous sommes donc montées dans la voiture, pour rejoindre un parking à côté de la voie romaine, histoire de la voir, quand même. On ne l'a pas trouvée.
Comment ça, on est des boulets? Ce n'est que le début !
J'avais vu des photos de Balaguer, qui se situe sur la route d'Àger (par ailleurs très joli) à Barcelone. On est donc remontée dans la voiture, direction Balaguer. Sur le chemin, la rireteuxlarirehéteux, nous nous sommes arrêtées à Os de Balaguer (t'auras un gros os), où, d'après la carte de randonnée, il y a une grotte préhistorique, des empreintes de dinosaures, tout ça. Forcément, la carte ne dit pas où, ça serait trop facile. On a suivi les panneaux, et garé la Clio à la fin d'une route asphaltée, d'où sortait un chemin de terre poussiéreux (s'il avait été propre, ça aurait été inquiétant). Les oiseaux chantaient fort (FORT), pas un bruit de civilisation. Une ballade agréable, sans pluie. Arrivées là où le chemin disparaissait sous les roues d'un camping car (réflexion faite, on aurait peut être pu le contourner pour voir s'il ne continuait pas derrière, le chemin), Inma et moi nous sommes engagées sur un sentier non indiqués. Pourquoi? parce qu'on la voyait, la grotte préhistorique, de l'autre côté des champs, là, accrochée à la falaise, avec derrière les grilles de protection, DES PEINTURES RUPESTRES ! Le sentier ne prenant pas la direction adéquate, on a coupé à travers les oliviers. Puis suivi ce qui semblait être un passage, mais qui n'était rien d'autre qu'une végétation plus clairsemée. La pluie refit son apparition alors que nous étions perchées sur un énorme rocher, à tenter de vois si en s'accrochant à la paroi on pouvait passer de l'autre côté et atteindre la grotte. La réponse était claire et nette. NON. On est donc redescendue, à l'aise comme des dahus à l'envers, vers le chemin balisé aperçu en contrebas. À nos pieds, des lombrics noirs ET électriques se tordaient en faisant BZZ BZZ quand on leur marchait dessus. Bizarre.
Finalement, nous avons atteint la grotte. Fermée par une grille, elle ne laissait voir que des parois humides et un boyau s'enfonçant dans les entrailles de la montagne. Les peintures rupestres? Ça:
Jordan et Roger étaient des noms très communs à l'époque.
Bref, nous sommes redescendues de la montagne hip hop. Le chemin pris à l'aller nous faisait faire un gros détour, et comme on n'a peur de rien, on a décidé de re couper à travers champs pour aller à la voiture. Premier écueil, un précipice, vlan, devant nous. En glissant par ici, en s'accrochant par là, on a réussi à atteindre le bas de la montagne, au milieu des odeurs de thyms et de romarin. Deuxième écueil, la rivière, que dis-je, le fleuve, qui nous barrait le passage. En jetant une petite pierre au milieu, on a pu traverser, malgré le serpent qui rampait mollement de l'autre côté (même que c'est vrai d'abord!).
On a fini par atteindre la voiture, sous une pluie battante. Je vous fais grâce de la visite de Balaguer, qui malgré une vue jolie, ben, voilà quoi. Une vue jolie.
Le reste, des rues à l'envers à cause de travaux, 3 pelés et un tondu dans la ville, la place du marché aussi crade que Wazemmes le dimanche après midi (y'avait eu marché le matin, oui, mais nous ne sommes pas ici pour chercher des excuses, non ???), bref, pas la plus belle ville de Catalogne !
Armées d'une carte des sentiers de randonnée de la région, nous avons décidé de nous faire une petite balade en direction des Gorges de Mont-Rebei. 18 kilomètres aller-retour, une broutille. Ahah.
Là, il a commencé à pleuvoir, un peu.
On a changé d'idée, et on est parties direction el village d'Àger, pour faire un petit bout d'un autre chemin de randonnée qui suit le tracé d'une voie romaine.
Là, il a plu, plus fort.
Nous sommes donc montées dans la voiture, pour rejoindre un parking à côté de la voie romaine, histoire de la voir, quand même. On ne l'a pas trouvée.
Comment ça, on est des boulets? Ce n'est que le début !
J'avais vu des photos de Balaguer, qui se situe sur la route d'Àger (par ailleurs très joli) à Barcelone. On est donc remontée dans la voiture, direction Balaguer. Sur le chemin, la rireteuxlarirehéteux, nous nous sommes arrêtées à Os de Balaguer (t'auras un gros os), où, d'après la carte de randonnée, il y a une grotte préhistorique, des empreintes de dinosaures, tout ça. Forcément, la carte ne dit pas où, ça serait trop facile. On a suivi les panneaux, et garé la Clio à la fin d'une route asphaltée, d'où sortait un chemin de terre poussiéreux (s'il avait été propre, ça aurait été inquiétant). Les oiseaux chantaient fort (FORT), pas un bruit de civilisation. Une ballade agréable, sans pluie. Arrivées là où le chemin disparaissait sous les roues d'un camping car (réflexion faite, on aurait peut être pu le contourner pour voir s'il ne continuait pas derrière, le chemin), Inma et moi nous sommes engagées sur un sentier non indiqués. Pourquoi? parce qu'on la voyait, la grotte préhistorique, de l'autre côté des champs, là, accrochée à la falaise, avec derrière les grilles de protection, DES PEINTURES RUPESTRES ! Le sentier ne prenant pas la direction adéquate, on a coupé à travers les oliviers. Puis suivi ce qui semblait être un passage, mais qui n'était rien d'autre qu'une végétation plus clairsemée. La pluie refit son apparition alors que nous étions perchées sur un énorme rocher, à tenter de vois si en s'accrochant à la paroi on pouvait passer de l'autre côté et atteindre la grotte. La réponse était claire et nette. NON. On est donc redescendue, à l'aise comme des dahus à l'envers, vers le chemin balisé aperçu en contrebas. À nos pieds, des lombrics noirs ET électriques se tordaient en faisant BZZ BZZ quand on leur marchait dessus. Bizarre.
Finalement, nous avons atteint la grotte. Fermée par une grille, elle ne laissait voir que des parois humides et un boyau s'enfonçant dans les entrailles de la montagne. Les peintures rupestres? Ça:
Jordan et Roger étaient des noms très communs à l'époque.
Bref, nous sommes redescendues de la montagne hip hop. Le chemin pris à l'aller nous faisait faire un gros détour, et comme on n'a peur de rien, on a décidé de re couper à travers champs pour aller à la voiture. Premier écueil, un précipice, vlan, devant nous. En glissant par ici, en s'accrochant par là, on a réussi à atteindre le bas de la montagne, au milieu des odeurs de thyms et de romarin. Deuxième écueil, la rivière, que dis-je, le fleuve, qui nous barrait le passage. En jetant une petite pierre au milieu, on a pu traverser, malgré le serpent qui rampait mollement de l'autre côté (même que c'est vrai d'abord!).
On a fini par atteindre la voiture, sous une pluie battante. Je vous fais grâce de la visite de Balaguer, qui malgré une vue jolie, ben, voilà quoi. Une vue jolie.
Le reste, des rues à l'envers à cause de travaux, 3 pelés et un tondu dans la ville, la place du marché aussi crade que Wazemmes le dimanche après midi (y'avait eu marché le matin, oui, mais nous ne sommes pas ici pour chercher des excuses, non ???), bref, pas la plus belle ville de Catalogne !
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