Attention attention, ceci n'est pas un post politique

Depuis quelques jours, les journaux commencent à s'intéresser à ce qu'ils appellent la "révolution 2.0". Tout a commencé par des groupes sur facebook de citoyens énervés contre les politiciens espagnols, les affaires de corruption, la démocratie indirecte du pays...

La corruption

La classe politique espagnole, comme la française, comme beaucoup... est percluse de personnes avides de pouvoirs, qui ne font que se critiquer les uns les autres (non toi tu es pire, non moi je suis meilleur), s'envoyer des insultes à la tronche, profiter des deniers publiques tout en disant "ah mes pauvres gens il va falloir se serrer la ceinture". Le nombre d'affaires de corruption en Espagne est impressionnant. J'avais déjà parlé du Palais de la musique, il faut rajouter les cas "Gürtel", "Malaya", "Pretoria", et d'autres encore, qui secouent aussi bien la gauche que la droite, concernent des politiciens en activité, et représentent une telle quantité de fric que ça fait froid dans le dos (rien que pour les cas précédents, ça monte à 1.1200 millions d'euros. Oui madame, ton argent publique).

La démocratie

Ici, on n'élit pas le président au suffrage universel direct. Selon wikipédia, le président du gouvernement est élu pour 4 ans par le Congrès des députés, la chambre basse des Cortes Generales, sur proposition du roi qui doit avoir consulté les partis politiques. Donc les citoyens votent pour leurs représentants qui élisent le président sur proposition du roi. Ça provoque des tensions au sein des partis minoritaires, qui voient leurs votes dispersés dans toute l'Espagne, et qui recueille un fort pourcentage total de vote mais aucune représentant, car ces votes sont trop dispersés.

Bref, c'est la merde, et ça pète un peu. Bien que je ne vois pas vraiment l'intérêt d'aller camper sur les places principales des grandes villes d'Espagne (à part une visibilité accrue, mais à quoi bon si les élections régionales sont dans une semaine et qu'aucun des candidats ne semble pouvoir te représenter?), ça commence à faire chier de voir que les services de santé, l'éducation, et d'autres secteurs publiques souffrent des budgets mal gérés des politiciens, que si j'ai le dos en vrac, il faut que j'attende 1 an avant de pouvoir voir un spécialiste, alors que les poches percés de l'état va remplir les mains avides des élus. Ouais, ça m'pète les couilles. Et non je n'irais pas me présenter aux élections, j'vous vois venir. J'ai du mal à suivre mes finances, alors bon...

Je vous conseille d'aller jeter un œil aux photos de Julie du squat de la Puerta del Sol à Madrid. Une photo (belle en plus) vaut mieux que tout un long discours.

Commentaires

Julie a dit…
MANU PRESIDENTE! MANUE PRESIDENTE!